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   Les Tribulations de                  Pierrette Bourge
21 mars 2013

Croûte de fromage, recruteurs et Marcel Proust

Repensant à mes deux derniers entretiens d'embauche qui ont eu lieu à une petite semaine d'intervalle, je me suis posée une grande question. C'est intéressant (même si pour l'instant ça n'en a pas l'air) de comparer les deux car il y avait des similitudes à la base. Par exemple, il s'agissait :

- de postes très différents de ma dernière orientation

- de postes pour lesquels j'ai des compétences humaines et le profil idéal mais pas d'expériences véritables

- de conversations avec des directeurs rompus aux entretiens d'embauche et autres recrutements

- d'entretiens pour lesquels je portais la même tenue (oui, ben, je suis une fille organisée : je porte une tenue deux heures pour un entretien; quand je rentre, je la range, et elle est propre pour les deux heures que durera le prochain rendez-vous. Vous pensez quand même pas que je vais rester toute la semaine avec mon petit chemisier col Claudine) sauf les talons qui faisaient trop mal aux pieds...

Et bien, ces deux rendez-vous ont été très différents. Au vu du résultat, on pourrait dire que j'ai raté le premier et réussi le deuxième. Mais pourquoi ? Est-ce à cause des trois mots dorénavant interdits ? A cause de la surdose de caféine ingérée lors du premier entretien alors que, pour le deuxième, j'ai sagement bu une tisane verveine-menthe juste avant ? Est-ce parce que le directeur du premier entretien m'a gentiment proposé de fumer une clope dans son bureau et que j'ai accepté ? Ou parce que la personne qui m'a recruté lors du deuxième entretien avait tellement de choses à expliquer qu'elle ne m'a pas laissé en placer une ?

Je pense que, là, je tiens une piste. Amis recruteurs, ne me laissez plus jamais parler. Sinon, vous vous exposez à mes élucubrations incessantes et vous risqueriez de vous en effaroucher.

Maintenant que cette question est plus ou moins réglée, passons à un autre sujet qui, naguère, m'intéressait beaucoup plus que les entretiens d'embauche. Je veux bien sûr parler des travaux. Mes chers travaux, que j'ai, en mère indigne, abandonné à leur lugubre sort de projet laissé de côté tel une croûte de vieux fromage qui aurait sauté hors de l'assiette et aurait chuté dans un coin de mur, bien à l'abri d'une plinte poussiéreuse et d'un noeud de parquet dont la couleur, beige marronnasse, pousse au camouflage [ceci était une mauvaise tentative de description à la Marcel Proust. Oui, je suis constamment dans l'expérimentation].

Les travaux, donc. Vous vous souvenez de ces superbes morceaux de bois qui traînaient dans mon couloir. Et bien, oui, ils traînaient puisque maintenant, ils sont dans les combles. Bon, ils ne sont pas encore exactement là où ils devraient être mais on y travaille.

Vous l'avez compris, l'estrade est en cours de construction. La structure a été posée, vissée par pas moins d'une quarantaine (et peut-être même plus que ça) d'énormes vis de 120 de long. En millimètres, hein. Et demain, installation des chevrons. Vous voulez des photos ?

Allez, d'accord.

DSCF0280 dolmen de charpentier

DSCF0281  plan de charpentier

DSCF0285 vis de charpentier

DSCF0287 décapsuleur de charpentier (mot technique : marteau)

DSCF0289 charpentier et Frangin M. of course

Et puis, c'est quoi ce scandale? Y'a plus de recettes de cuisine et personne ne s'en plaint?

Bon, rien que de parler de recettes, j'ai déjà faim moi. Allez, salut!

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Commentaires
J
J'adore ton décapsuleur et ton dolmen de charpentier !
M
Si tu as une petite recette sympa de saison chui pas contre !
S
morgan fait caler entre la poutre et le sol??
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