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   Les Tribulations de                  Pierrette Bourge
1 mai 2013

Angoisse du feu, lampe de poche et omelette à l'aillet

Bon, qu'est-ce qu'il se passe, ici?

A peu près rien, c'est vrai. C'est que je n'ai pas grand chose à raconter en ce moment. Ca tribule (du verbe tribuler, oui parfaitement, quel est le problème?) pas des masses, quoi. Enfin, si, ça tribule mais c'est pas de la tribulation qui fait se taper les cuisses et qui vaut un bon steak [explications : d'après les scientifiques, un fou rire équivaut à un bon steak, en plus c'est écologique et ça fait les abdos], non. Plutôt de la tribulation qui cogite, de la tribulation intérieure, intello. De la tribulation chiante, quoi. Ou du moins, pas trop rigolote.

Mais je vous en parlerai quand même, un jour si je trouve comment tourner tout ça à la grosse poilade vous êtes sages .

En attendant, j'ai passé une nuit follement épique : à 5h27, la foudre s'est abattue sur le quartier, les plombs ont sauté, des grêlons de la taille de mes ongles (et j'ai de grands ongles) ont tambouriné sur mes pauvres velux, rythmant en cadence la fuite précipitée des mes rêves matinaux. J'ai bien cru que le ciel la toiture allait s'effondrer sur ma tête par Toutatis. Et puis, non en fait. Mais ça faisait peur quand même.

Surtout quand à 5h32, je suis montée au grenier avec ma petite lampe de poche à manivelle pour voir si rien ne prenait feu. Le feu, c'est ma grande angoisse. Quand je reviens de voyage (ou de week end... ou même du travail quand je suis dans une période flipette), j'ai toujours peur d'ouvrir la porte et de découvir un tas de cendres, les murs écroulés, le toit béant, avec un corbeau perché sur le vestige de mon porte-manteau. Ca fait flipper, non?

Donc, j'ai grimpé courageusement l'échelle et inspecté mes combles déserts dans lesquels la pluie battante sonnante et trébuchante telle la monnaie faisait un vacarme de tous les diables. Rien ne s'y passait de bien effrayant. Mis à part qu'il y faisait très nuit. Rassurée, je suis redescendue pour m'apercevoir que mon plancher était plein d'eau et qu'il y avait environ 4 fuites localisées à différents endroits dont une (et ça ressemblerait presque à une blague pas drôle) juste au-dessus de mon bureau. Soit juste au-dessus de la pile de copies que je dois corriger. Dois-je considérer ça comme un signe du destin ?

Bref, j'ai déposé une collection de casseroles par terre, épongé le parquet à la va-vite (le tout éclairé par la lueur maigrelette de la lampe de poche qu'il faut maniveller (du verbe maniveller, 1er groupe) toutes les cinq secondes) et je suis retournée me coucher en éternuant.

J'ai passé deux heures à me tourner sous la couette, en réfléchissant à la déclaration d'assurance qu'il faudrait remplir si jamais la foudra avait grillé mon ordi et à ce que j'emmènerais si jamais le feu menaçait mon appartement.

Mais quel feu, me direz-vous ? Ben, le feu hypothétique qui va peut-être se déclarer spontanément dans mon grenier. Peut-être que j'avais mal regardé. Ou peut-être que les flammes s'étaient cachées, camoufflées derrière la laine de verre, allez savoir.

Bref, j'ai mal dormi. Et quand je me suis levée, j'ai simplement réactionné le disjoncteur et miracle, tout fonctionnait. Super tribulation, non ?

Moi qui pensais n'avoir rien à raconter. Allez, c'est pas tout ça mais il faut que j'aille manger une omelette à l'aillet sécher les copies avec mon sèche-cheveux.

 

 

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