Industries françaises, délégués syndicaux et Tarama chaud

Aujourd'hui, j'ai :

- offert une poule en chocolat à un punk édenté qui faisait la manche

- poncé un mur chez une copine chez qui j'étais allée boire le café et récupérer ma voiture laissée hier pour cause d'ingestion de vin au-delà des limites autorisées. Voiture dans laquelle il y avait les comissions effectuées hier donc, que j'avais eu la flemme de sortir de ma voiture avant d'aller manger des crêpes. Commissions que j'avais effectuées en vue de la préparation du dessert de Pâques qui se déroule chez ma mère. Dessert que je pensais improviser à la va-vite sur un air d'Annie Cordy, mais qui va finalement me donner du fil à retordre, vu que le beurre s'est répandue en liquide huileux dans le fond du sac de courses

- mangé du tarama chaud, parce que la dite voiture était garée dans une rue où le soleil de printemps tape. Printemps qui s'est décidé à arriver juste le jour où je laisse mes courses dans la voiture. Courses dans lesquelles se trouve un petit pot de tarama que j'ai acheté, alors que je n'en achète pas d'habitude, parce qu'il périmait le lendemain (soit aujourd'hui) et qu'il était en promotion Coïncidence ?

- lu à une petite fille des recettes de cuisine en prenant le ton comme pour une vraie histoire

- posé la question suivante à une amie qui a un bébé dans le ventre, et un autre qui en est déjà sorti : "Peut-on conditionner un enfant à devenir drôle si on ne lui lit que des livres d'histoires drôles ? De la même manière, peut-on conditionner un enfant à parler comme un livre si on ne lui lit que le dictionnaire?". Sa réponse m'a éclairé : "Non, il parlera comme un dictionnaire".

- parler délégues syndicaux avec mon voisin Bac+ 5 en vente

- interroger ma mémoire de collégienne sur la géographie des grands espaces industriels français.

Aujourd'hui est une journée complètement absurde et très drôle. J'ai hâte de voir comment elle va finir.