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   Les Tribulations de                  Pierrette Bourge
2 septembre 2013

Plaquettes, Tapis volant et Sergent Garcia

Alors, chose promise, chose dûe : pour fêter dignement le retour de Pierrette sur la Toile, voyons ensemble une petite expression bien sympathoche.

Ronger son frein. A priori, tout le monde saisit bien le mot "ronger", nous avons tous déjà vu un chien (ou un humain très affamé, ça peut arriver aussi; que celui qui n'a jamais cru mourir d'inanition lui jette la première gamelle) s'user les crocs sur un os. Mais sur un frein, c'est bien moins courant.

Les esprits pervers songeront à une posture bien acrobatique et sûrement désagréable (mais mn anatomie n'étant guère pourvue de "frein", je ne peux être vraiment catégorique sur ce dernier point bref) quoique certainement assez drolatique à voir. En tout cas, ça ne semble pas avoir de rapport avec l'utilisation courante que l'on fait de cette expression, à savoir "souffrir de l'inactivité", "contenir son impatience" ou encore "prendre son mal en patience". Je pense plutôt que le gars qui s'est lancé dans une entreprise aussi farfelue que celle de ronger son frein a plutôt l'air de bien s'amuser, ou d'aimer les défis (ou de s'en tenir une bonne couche).
Abandonnons donc cette piste à la mords-moi le noeud (pardon, mais c'était vraiment trop tentant).

L'autre frein qu'on connaît bien, c'est celui qui peut sauver la vie de toute personne à bord d'un véhicule. Qu'il s'agisse de vélo, moto, auto, bateau, hélico ou même tapis volant, le frein permet de ralentir, voire de s'arrêter, ce qui est quand même bien utile (parlez en à Ayrton Senna pour voir - Paix à son âme).

En matière de frein, les ingénieurs sont ingénieux !!! Il existe plein de freins : le frein moteur, les tambours, les disques, les plaquettes et d'autres trucs que j'ai pas eu trop envie de chercher à comprendre.

En gros, le principe est simple : grâce au frottement, l'énergie cinétique du véhicule est transformée en énergie thermique et les freins sont là pour absorber cette chaleur (en gros, hein. Je ne suis ni mécano, ni physicienne, mais c'est ce que j'ai compris d'après les explications de Wiki-mon-ami).

Pour en revenir à notre expression, ronger son frein équivaudrait à exercer un frottement de dents sur un élément dont l'objetcif est de ralentir. Ce qui n'est pas du tout logique, puisqu'on voudrait au contraire aller plus vite (c'est le principe de l'impatience, non?). En plus, franchement, l'idée de croquer des disques de frein ou des plaquettes me semble encore plus saugrenue que la première proposition (mais peut-être suis-je un esprit tordu -ou alors je m'en tiens une bonne couche).

Mais il y a un troisième sens au mot "frein", plus vraiment usité de nos jours à part peut-être pour les gens qui font de l'équitation : le frein, c'est le mors. Le truc qu'on colle dans la machoire du cheval et au bour duquel il y a les rênes. Et effectivement il faut bien avouer que "mordre son mors" est certes plaisant par son allitération en "mor" mais c'est pas très joli en bouche non plus.

Donc le cheval ronge son frein en attendant de faire des tours de manège, de sauter par-dessus des obstacles, de traverser le désert avec Lucky Luke sur le dos ou pendant que Zorro sauve une demoiselle ou un pauvre paysan en détresse et humilie Sergent Garcia.

A l'instar de Tornado, nous rongeons donc notre frein en attendant qu'une activité bien rigolote nous sauve de la détresse de l'ennui. Enfin, moi de ce côté-là, ça va !!

Allez, salut!

 

 

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